Dépendance
Constat : Je suis de
moins en moins dépendante de la blogosphère.
Vu ma disposition toxico
dépendante bien installée, c’est plutôt encourageant.
Il y a peut être un espoir du
coté de mon sevrage tabagique, que je repousse constamment !
Je m’éloigne petit à petit.
Ainsi la vie m’occupe à plein
temps.
Mes journées de travail sont
trop courtes pour tout ce que je devrais faire.
Apres plusieurs mois de démobilisement, de découragement, de « burn
out » comme on dit, je me suis réinvestie avec une sorte de confiance ou de
réassurance.
Je ne vois plus le jour :
je pars, il fait nuit, je rentre, il fait nuit tard.
Saoule de fatigue, je navigue
ici et là sur des sites de magasins par correspondance (noël oblige) ou d’autres
que j’ai découvert par l’intermédiaire de ma fille (Elle continue de m’instruire !)
comme :myspace.com.
J’y découvre de la musique nouvelle, surprenante, attachante
voire qui m’enchante littéralement.
J’aurai aimé écrire sur ce
congrès auquel j’ai assisté à Paris sur :
« Aider l'autre et se
réparer »organisé par le comité : Paroles d’enfants.
J’y ai fait une pose salutaire,
nécessaire pour prendre le temps de souffler, de respirer, de penser, de se distancer,
Penser à cette histoire qui m’a
construite et m’a faite différente de mes frères et sœurs puisque nous n’y
avons tenu ni le même rôle, ni eu réellement les même parents.
Actuellement ils se font
silencieux mais même ce silence m’appelle.
Beaucoup de morts autour de
moi, des départs à la retraite, des séparations donc et celle inéluctable à
laquelle je me prépare. Peut-on y être réellement prêt ?
« Se pourrait-il que,
dans notre désir d’aider l’autre et dans nos richesses créatives pour y
parvenir, se glisse aussi un alliage complexe entre nos blessures, nos
insatisfactions et nos motivations pour éduquer, soutenir et soigner ceux qui
vivent de terribles difficultés ? Si oui, comment s’opère ce long cheminement
qui de la souffrance va vers le réconfort à l’égard de celui qui souffre ? Où
se logent les pièges mais où se situent les virtualités positives puis comment
se fait éventuellement l’éclosion d’un professionnel qui se réparant devient le
réparateur de l’autre sans se confondre avec lui ? »
Michel Lemay
« Il ne leur faut pas
oublier que donner ne donne aucun droit, que l’autre garde la liberté de
l’ingratitude, qu’il ne nous doit rien, quoi qu’on fasse pour lui… »