Dans l’après coup
Dans l’après coup
Je me sens courbatue comme si j’avais couru un marathon,
Comme après un accouchement, un déménagement.
Amputée, oui comme dit Ex Nihilo
Se SEPARER…. C’est épuisant.
Pendant ce temps là, le monde est-il vraiment resté le même ?
Il y a eu l’avant,
Il y a l’après,
Et rien n’est plus pareil.
Par instant, je suis infidèle, j’oublie qu’elle est partie.
Mes larmes se sont taries.
Elles reviennent par inadvertance
Le matin par exemple quand le silence de la maison se remplit de son absence,
Au détour d’un mot,
D’un plat qu’elle aimait,
D’une image,
D’une odeur.
Je retiens, dans l’instant, les belles choses qu’elle nous a léguées,
Sa chaleur, sa générosité,
Sa façon de nous envelopper dans ses bras, de nous embrasser,
De nous dire son amour.
Elle nous a fait beaucoup souffrir
Elle était aussi une femme exceptionnelle.
Folle... folle d'amour pour l'Autre.
« Ma chère O
avec toi, avec vous je suis très touchée...
Elle m'a inspiré quelques mots... aussi...
Tu vois...Elle continue...
La poésie, l'amour... à coeur ouvert
L'AMOUR... la sève de la vie...
Tout cela m'a aussi heureusement contaminée...
J'ai eu la chance de recevoir d'elle beaucoup plus que ce que j'ai pu en
dire...
Quelle maman incroyable, vous vous êtes choisis...
Suis de coeur avec vous tous
Marie »
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