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discretement
13 mai 2007

Dans l’après coup

Dans l’après coup

Je me sens courbatue comme si j’avais couru un marathon,

Comme après un accouchement, un déménagement.

Amputée, oui comme dit Ex Nihilo

 

Se SEPARER…. C’est épuisant.

 

Pendant ce temps là, le monde est-il vraiment resté le même ?

Il y a eu l’avant,

Il y a l’après,

Et rien n’est plus pareil.

Par instant, je suis infidèle, j’oublie qu’elle est partie.

Mes larmes se sont taries.

Elles reviennent par inadvertance

Le matin par exemple quand le silence de la maison se remplit de son absence,

Au détour d’un mot,

D’un plat qu’elle aimait,

D’une image,

D’une odeur.

 

Je retiens, dans l’instant, les belles choses qu’elle nous a léguées,

Sa chaleur, sa générosité,

Sa façon de nous envelopper  dans ses bras, de nous embrasser,

De nous dire son amour.

 

Elle nous a fait beaucoup souffrir

Elle était aussi une femme exceptionnelle.

Folle... folle d'amour pour l'Autre.

 

 

 

 

« Ma chère O

avec toi, avec vous je suis très touchée...
Elle m'a inspiré quelques mots... aussi...

Tu vois...Elle continue...
La poésie, l'amour... à coeur ouvert

L'AMOUR... la sève de la vie...

Tout cela m'a aussi heureusement contaminée...
J'ai eu la chance de recevoir d'elle beaucoup plus que ce que j'ai pu en dire...

Quelle maman incroyable, vous vous êtes choisis...

Suis de coeur avec vous tous

Marie »

.

 

 

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Commentaires
C
Elle n'est pas loin. Juste de l'autre côté du miroir. <br /> Le temps est un allié qui va t'aider à passer ce moment difficile et à te souvenir que des moments partagés. Courage à toi et ta famille.
V
Je viens juste de découvrir la triste nouvelle.<br /> En plus de ma pensée pour vous quatre et pour ton papa, je t'adresse une pensée particulière et t'embrasse bien affectueusement. Bon courage surtout.
N
j'ai cherché longtemps ton blog,... ça y est, mais j'arrive à un moment bien douloureux pour toi, je pense très fort à vous.
F
Le chagrin est là, tapi dans tous les moments de la vie quotidienne ; impossible d'y échapper... Et il surgit toujours lorsque l'on voit un vêtement, écoute une chanson...<br /> Bon courage, j'aime tes mots, ta sincérité, tu me touches beaucoup.<br /> Je t'embrasse, très, très fort.
P
durant de brefs instants est incontournable. Quand je me suis retrouvée seule et si démunie, pour moi ce fut comme un refus de cet inacceptable et pourtant définitive situation. Combien de fois me suis-je surprise à me dire tout bas "ce soir je vais raconter à D. telle ou telle chose" (vécue dans ma journée). Et soudain la vérité me sautait au visage, à la gorge, aux tripes, me renversait, m'anéantissait... que c'est dur de vivre une telle séparation...<br /> Je vous sais soudées, solidaires, cela vous aidera même si on est toujours seul(e) avec son chagrin. Je pense fort à toi et t'embrasse affectueusement.
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