Nos meilleures années
Nos meilleures années" réalisé par Marco Tullio Giordanafaux
"Le film, qui dure six heures réparties en deux séances, raconte
l’histoire d’une famille romaine, de la fin des années 60 à nos jours,
sur fond des événements souvent dramatiques qui ont affecté l’Italie
durant cette période.
L'histoire débute à l’orée de l’été 1967. Trois jeunes gens, Nicola
Carati (Luigi Lo Cascio), son frère Matteo (Alessio Boni) et son ami
Carlo (Fabrizio Gifuni) terminent leurs examens à l’université, et
préparent un voyage qui doit les amener au Cap Nord , en Norvège. Mais
leur périple ne se déroule pas comme prévu. La générosité de Nicola et
Matteo, leur tentative d’aider Giorgia (Jasmine Tronca), une jeune
fille placée dans une institution pour malades mentaux, les entraîne
dans une aventure qui ne durera que quelques jours, mais marquera leurs
vies.Leur avenir prend alors un tout autre chemin. les deux frères font
des choix de vie différents : Nicola refuse de s'exiler au cours de ses
études de médecine et décide de s'attaquer à ce que la société a de
plus fêlé, en devenant un ponte de l'antipsychiatrie. Matteo, le grand
frère, est plus fragile. Pour étouffer la douleur qu'il porte en lui,
il fait le choix de l'ordre et de la discipline, devient policier, et
traine son mal-être de Bologne à Palerme, de la répression des
manifestations étudiantes à la lutte anti-mafia. Au cœur de ces deux
destinées, il y a la rencontre avec Giorgia : folle visionnaire,
écorchée, elle n'est ni la sœur, ni l'amante, mais un ange gardien qui,
hors du monde, ne connaît pas le poids des années
y a de la désespérance mêlée à ce brin d'espoir en une société plus
juste, dans cet univers familial où se joue le destin de deux frères
que l'affection rassemble là où divergent les idées.
Ici pas de faux héros : passent sur l'écran, seuls héros de leur propre
existence, des femmes et des hommes aussi simples que l'est cette
dualité de la vie et de la mort. Seulement, la caméra nous le dit
parfaitement bien "
Voilà ! J'ai beaucoup aimé ce film.
Il raconte simplement la vie ...l'histoire d'une famille qui rencontre l'Histoire avec un grand H.
Il parle de la folie, de l'enfermement et du merveilleux espoir soulevé par l'anti-psychiatrie.
Il parle aussi de ces êtres capables de porter une réelle attention à
l'autre, capables de donner du temps, d' avoir une réelle présence,
coupables également d'aimer.