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23 août 2006

QUAND VOUS ME RENDREZ VISITE


 


  Quand vous me rendrez visite
  Oh, n'arrivez pas trop vite
  De votre pays si loin
  S'il vous plait, quoiqu'il arrive
  Mon ami de l'autre rive
  Surtout prévenez moi bien
  Annoncez votre venue
  Il faut que je m'habitue
  A l'idée de vous revoir
  C'est si bon de reconnaître
  L'écriture sur la lettre
  Que l'on vient de recevoir
  C'est si doux de la relire
  De la respirer, de rire
  En tournant dans la maison
  Et s'asseoir soudain plus calme
  Pour approcher de la flamme
  Ses ailes de papillon
  Je regarde la fenêtre
  Où vous allez apparaître
  J'y cogne comme un oiseau
  Un bruit de pas qui approchent
  Et soudain contre la cloche
  Vos trois coups comme un cadeau
  Tout cela que j'imagine
  C'est un ruisseau qui chemine
  Dans le désordre du coeur
  Permettez que j'en profite
  Après tout ira si vite
  Quand viendront le jour et l'heure
  S'il voue plaît quoi qu'il arrive
  Mon ami de l'autre rive
  Surtout prévenez-moi bien
  Non, n'arrivez pas trop vite
  Quand vous me rendrez visite
  De votre pays si loin

Michèle Bernard

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Commentaires
A
M. Bernard, je suis bien aise de la découvrir !
C
tiens...<br /> tu attends takeshi?
G
Oui grand merci, Zaza, d'avoir retrouvé Michèle Bernard que j'allais voir il y a quelques années, et dont je goûtais particulièrement la sensibilité grave accrochée à son piano à bretelles...
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