frontière

Que se passe t-il ?

Des blogs se ferment.

 Est-ce d’avoir pénétré la frontière qui sépare le monde réel, du monde virtuel ?

En définitive, j’ai peut être raison de me contenter de ces liens très distancés.

Ces relations virtuelles, me conviennent et  me suffisent.

Elles alimentent mes rêveries, attisent ma curiosité, flattent mon ego (quelquefois), m’enchantent quand un commentaire inattendu me signifie que j’existe pour un être potentiel.

J’aime la part d’ombre de  l’autre, j’aime imaginer, explorer, fantasmer.

Et puis …

Ce sentiment ancré que je ne peux que rester étrangère, que je n’ai pas la capacité de dire qui je suis.

Prendre la parole reste  un vrai supplice.

Comments

[zaza]

Oui,quand l'écrit devient révélateur de cette frontière entre soi et soi,entre ce que nous connaissons de nous même et cet étranger en nous qui nous fait fuir ou refusons de reconnaitre.

[Jef (20six)]

+ je vous lis et + je vous trouve chouettement sociable ainsi que particulièrement méritante

[carl]

j'ai été un peu en panne pendant un long moment... toi aussi je crois... moi je ne voulais plus être lue... finalement... j'y avais pris gout, je reviens...
ceci dit se connaitre de loin, à peine, s'effleurer, s'apprivoiser, c'est plus confortable, plus facile que de créer un lien tangible...

[Ex Nihilo]

Parfois des blogs se ferment par besoin de silence. Par besoin de discrétion. Parfois des blogs meurent de trop de reconnaissance. Par manque d'intimité. Certains renaissent ailleurs, avec ou sans clés pour les retrouver.

La frontière n'est pas entre le virtuel et le réel, elle n'est pas toujours entre soi et les autres, elle est parfois à l'intérieur de nous-mêmes, entre ce que nous sommes et ce que nous aimerions être, entre ce que nous avons été et ce que nous deviendrons. Ce sont des frontières qu'on traverse souvent sans jamais vraiment réussir à les abolir.

Tu affirmes être de celles qui préfèrent l'ombre à la lumière. Et pourtant, il y a tellement de lumière dans l'ombre que tu projettes !