Elle n’a pas fini de nous surprendre
Elle n’a pas fini de nous surprendre…
Vendredi je l’avais trouvée très mal, sentant venir la fin .
Dimanche, grâce à l’oxygène, elle avait retrouvé de l’énergie vitale et un sourire. Elle a même fait une crise de jalousie à mon père (86 ans) qu’elle accusait de « faire la coure » aux travailleuses familiales.
Aujourd’hui, je me suis autorisée à quitter le travail plus vite. Je voulais être là avant l’intervention.
Contre toute attente, alors qu’il en avait écarté la possibilité au préalable, le cardiologue a décidé en urgence, de lui sauver la vie, en lui posant un pacemaker.
Arrivée trop tard, j’ai attendu avec mon frère et ma sœur aînée, son retour.
Nous avons parlé d’elle, de son désir de vivre qu’elle nous a fait savoir, en appelant elle-même les secours, malgré son état.
Je m’étais préparée à me séparer d’elle, avec le désir secret qu’elle nous quitte avant mon père. Il en a été décidé autrement.
A son retour, elle était bien vivante avec, sur le plan psychique, une vivacité étonnante.